Contre-article sur le mode négatif des verbes

Il est concevable d'exprimer la négation d'une action à l'aide d'un verbe. Cependant, la solution apportée par l'article n'est pas la plus idiomatique.

Sommaire

  1. I. Existence d'un préfixe exprimant la négation
  2. II. Utilisation de ce préfixe pour les verbes
  3. III. Approximations
  4. IV. Conclusion
  5. Webographie

I. Existence d'un préfixe exprimant la négation

Il est possible d'exprimer la négation à l'aide d'un préfixe en français. En effet, le préfixe in- (orthographié im- devant b, m ou p), ou i- suivi du redoublement de la consonne initiale (avec l, m, n, r), est employé pour de nombreux adjectifs : immanquable, immatériel, imprévu, inavouable, indéterminé, innommable, inracontable (ou irracontable), irrévérencieux... La différence de prononciation de la première syllabe des deux premiers adjectifs cités semble indiquer que le premier m est à considérer comme la modification du n pour le premier, et comme un redoublement de consonne pour le second, par suite d'assimilation régressive. Ce dernier phénomène se retrouve pour les quatre consonnes l, m, n et r indiquées plus haut, mais pas systématiquement. Ainsi, on a, pour donner un autre exemple, illogique, mais inlassable.

II. Utilisation de ce préfixe pour les verbes

De manière similaire, on pourrait employer ce préfixe pour les verbes. Les infinitifs des verbes cités deviendraient ainsi : ininsulter, inidolâtrer, inavérer, inchoir, intirer, indélaisser, inregarder (ou irregarder), ingrignotter, inignorer, insavoir, inironiser, immettre, indéformer, intuer, iniodler (ou injodler, iniouler), infaire, inamasser, indire, immontrer, inavoir, innommer. Il ne s'agirait alors pas d'un mode, mais d'antonymes pouvant tout aussi bien remplacer la forme négative d'un verbe.

III. Approximations

Outre des erreurs de typographie minimes, on peut remarquer quelques incorrections.

L'emploi des nouvelles formes avec différents modes, indicatif, infinitif, subjonctif et participe, montre que celles-ci ne constituent en réalité pas un mode. « Proiverbes » (terme dont le i pourrait bénéficier d'un tréma pour être conforme à la réforme orthographique de 1990) semble même indiquer une généralisation de la règle aux substantifs. La forme négative ainsi créée s'apparente, en fait, plutôt à un antonyme. L'invention d'un préfixe n'est donc nullement nécessaire.

IV. Conclusion

La conclusion attendue pour ce sujet, hélas, inapparait sur cette page.

Webographie